De retour... sur PS

Depuis 1 semaine, je me remets à jouer sur PS. Et contrairement aux 2 précédentes tentatives, je ne suis pas broke.

La taille de l'échantillon est aussi réduit que les résultats sont bons. Donc pas d'enflammage, mais la confiance au top. Notamment une victoire et une 2e place sur des 10$/180 joueurs, et 3 ITM sur 4 tentatives sur le daily eighty grand. Ma BR PS dit merci :)

Trève de vantardises, il faut que je travaille sur les adaptations entre Everest et PS :

- Le niveau : Faut arrêter de dire que PS c'est la crème de la crème et Everest un aquarium. J'ai vu des coups incroyables de connerie sur PS, et je pense que globalement le niveau est comparable. A la limite, je veux bien penser qu'il y a de gros spécialistes de tournois et qu'une TF regorge de requins.

- Les resteals : sur les quelques parties que j'ai joué, j'ai l'impression qu'il y a plus de resteals à tapis sur PS que sur Everest (à confirmer). Ca m'a un peu dérouté au début, mais finalement ça me permet de prendre une décision facile preflop tandis que sur Everest il y a plus de flat-call et que je me mets dans des situtations désagréables pour essayer de sauver un coup.

- Le nombre de joueurs en tournois. Il y a un aspect que je n'avais même pas imaginé en migrant. Je suis habitué des tournois à 200-300 joueurs, où le fait d'arriver ITM rend très proche de la TF, ou en tous cas d'une situation push/fold de fin de tournoi. Dans un tournoi à 2000 joueurs ou plus, il reste donc autant de joueurs à la bulle qu'au début d'un tournoi Everest. Et la profondeur de tapis est encore largement correcte. C'est comme un nouveau tournoi qui commence, et il ne faut pas que je tente de forcer la décision tôt comme je l'ai fait récemment.

- La structure des gains : tout le monde le sait, seules les toutes premières places paient vraiment sur PS. Sur la durée, ça permet de rêver à un gros gros gain. Le jour où toutes les conditions de jeu et de chatte seront remplies, ça arrivera forcément...